Chers collègues,
Voici en quelques lignes ce dont il va être question lors de mon intervention du 6 janvier :
Dans sa « Préface à l'édition anglaise du séminaire XI » datée du 17 mai 1976, Lacan le post-joycien avance : « je ne suis pas un poète, mais un poème. » Il ajoute à la suite : « Et qui s'écrit, malgré qu'il ait l'air d'être sujet. » Pourquoi Lacan convoque-t-il ici le poème ? D'autant qu'à la même époque, dans un autre texte, il soutient qu'il est né poème. N'est-ce pas la musicalité de lalangue qui nous fait naître poème ? Mais pour naître poème, encore faut-il que poème s'écrive, ce qui laisse entendre que quelque chose qui jusque-là ne s'écrivait pas, passe à l'écriture ... à l'insu du sujet. Mais alors, où s'écrit-il, le poème ? Et comment dès lors aborder la question de l'interprétation poétique, de l'analyste né
poème ?
Poème, écriture et savoir sont les points que je vais tenter de serrer avec Tzara, Khlebnikov, Jakobson, et Lacan.
Claire Garson
un ancien
Bonjour chers collègues,
Je vous fais part d'une double question qui m'est venue à la suite du séminaire du 11 février.
La conception de l’inconscient-lalangue — entendu comme étant structuré par l’équivoque et articulant les signifiants (Symbolique) à la jouissance (Réel) — rejette-t-elle l’Imaginaire hors de l’Inconscient?
En particulier, quid de la place du fantasme dans l’inconscient-lalangue, si le fantasme relève de la grammaire et que la multiplicité inhérente à lalangue suggère au contraire l’agrammaticalité de cet inconscient?
Amitiés,
Karim